En Roumanie, le référendum visant à modifier la définition de la famille en excluant les couples de même sexe a échoué. Un peu plus de 3,7 millions de Roumains ont participé au référendum sur la redéfinition de la famille, un nombre insuffisant pour que le référendum soit validé. Les électeurs ont eu la possibilité de voter samedi et dimanche. L’organisation du scrutin sur deux jours a coûté l’etat plus de 163 millions de lei ou 40 millions d’euros provenant du budget.
Si l’article 259 du Code civil roumain précise explicitement que «le mariage est l’union librement consentie entre un homme et une femme», l’article 48 de la Constitution sur la famille est moins spécifique, disposant seulement que «la famille est fondée sur le mariage librement consenti entre conjoints». Ce week-end, les Roumains devaient déterminer s’ils voulaient garder la formulation «entre conjoints» ou la remplacer par «entre un homme et une femme». (www.lefigaro.fr)
Le référendum a mobilisé des dizaines de milliers de personnes, des policiers, des gendarmes, des membres des bureaux de vote et des observateurs d’organisations civiques. Seul dans une commune célèbre pour ses monastères, la validation de référendum a été atteint. Il y avait aussi des bureaux de vote dans lesquels ont a touché une présence de 400%, mais aussi dans lesquels aucun électeur n’a absolument venu dans tous les deux jours.
Alors, que devrions-nous comprendre de ces résultats sur le référendum. Pourquoi le taux d’absentéisme est si grand? Premièrement, on parle d’un boycott des électeurs pour PSD (le parti de gouvernement de Bucarest), car le référendum a été perçu comme une défaite du gouvernement actuel de Bucarest et une volonté du PSD de réaffirmer ses positions politiques.
Ensuite, le fait que la notion de famille ne puisse être utilisée pour les jeux mesquins de la politique. Le drame qui traverse la famille traditionnelle dans la société roumaine ont également laissé leur marque sur cette consultation populaire.
En conséquence, les électeurs ont toujours a leurs disposition cette arme appelée « vote » par laquelle ils peuvent exprimer leur mécontentement, leur désaccord ou, au contraire, leur appartenance à certaines valeurs. Dans ce cas, les électeurs en Roumanie ont exprimé leur désaccord avec les politiques du gouvernement actuel.