La mesure du kilogramme va changer. Le 16 novembre, lors de la 26e réunion de la Conférence générale des poids et mesures, la définition du kilogramme va changer. Jusque-là basée sur un objet physique, elle va être convertie en formule mathématique, anonce le site www.ouest-france.fr.
Rassurez-vous, vous ne serez pas obligé de changer toutes les balances de votre cuisine ou de votre salle de bain après le 16 novembre prochain. Si la définition du kilogramme va changer, cette transformation va se faire sans bouleversement. Pourtant, c’est une petite révolution que devront entériner les diplomates présents au château de Versailles en votant cette redéfinition du kilogramme.
« C’est l’aboutissement de trente ans de recherches dans le monde, pour réussir à dématérialiser le kilogramme en une formule de physique quantique, basée sur la constante de Planck », explique Thomas Grenon, le directeur du LNE, le Laboratoire national de métrologie et d’essais (anciennement Laboratoire national d’essais).
Depuis quelque temps, le kilogramme étalon, un petit cylindre de platine et d’iridium méticuleusement conservé à Sèvres, n’affiche plus un poids strict d’un kilo.
À chaque comparaison de standards nationaux avec l’une des six copies conservées à Sèvres, on a constaté de très légères différences de poids, tantôt un peu plus, tantôt un peu moins.
Quelles sont les conséquences de ces variations ?
Si cela ne pose pas de problème pour l’essentiel de la vie quotidienne (pesées des aliments, des lettres ou même des bagages dans un avion), « en revanche, cela pose des difficultés pour la science qui, par nature, a besoin de mesures rigoureuses, a fortiori quand il s’agit d’étalons universels », insiste Richard Davies. De plus, la définition de deux autres unités (l’Ampère et la mole, voir plus loin) dépend elle-même du kilogramme, écrit le site www.la-croix.com.
Donc, il nous reste la question de fond: un nouveau kilo de plume pèsera-t-il autant qu’un nouveau kilo de plomb ? Sinon plus ou, peut-être moins ?